L’établissement de certaines interactions plante – plante impliquant des plantes parasites obligatoires de racines, telles que les Orobanches, repose sur une signalisation allélochimique encore mal comprise et potentiellement modulable par le microbiome rhizosphérique. Par ailleurs, certaines de ces interactions sont des problématiques agronomiques majeures.

L’équipe Rhizoplante contribue au développement de ressources biochimiques, biologiques, génétiques et génomiques (transcriptomes et génomes) utiles d’une part à la caractérisation des signaux rhizosphériques d’élicitation de la germination et de la formation de l’haustorium des orobanches (Phelipanche ramosa et Orobanche cumana) et d’autre part à l’étude des voies de signalisation induites. Les pathosystèmes Arabidopsis – P. ramosa, colza – P. ramosa et tournesol – O. cumana sont les interactions modèles de l’équipe.

Les recherches actuelles de l’équipe Rhizoplante portent sur :

• la diversité des stimulants de germination (SGs : strigolactones en autres) et des facteurs d’induction de l’haustorium (HIFs : cytokinines entre autres),
• la diversité chez les orobanches des récepteurs KAI2 et HK de ces signaux rhizosphériques (SGs et HIFs, respectivement),
• l’implication du microbiote rhizosphérique dans cette signalisation, particulièrement dans le cadre de l’interaction colza – P. ramosa,
• le développement d’outils génétiques pour des approches de validation fonctionnelle,
• le déterminisme génétique, chimique et moléculaire des résistances à l’orobanche chez les plantes hôtes.